Après la période romances, je débute un nouveau roman de Gilles LEGARDINIER.
Ne riez pas ! Ne commencez pas à pouffer de rire ! Le sujet est inquiétant. Il faut oublier les romances loufoques de ses héroïnes. Il faut certainement oublier le chat et commencer à lire la couverture accrocheuse. Finies les couleurs criardes, le matou dans la casserole, le point d’exclamation… Cette fois, Gilles LEGARDINIER écrit un thriller. Nouveaux pas dans un genre littéraire tellement différent!
Et c’est là que mon intérêt se développe… J’avais aimé l’écriture de cet auteur, j’avais ri avec les faux pas de ses personnages. J’ai hâte de découvrir comment il va nous mener par le bout du nez dans un genre à suspense. Et il commence fort…
Ce que je vois à travers la couverture :
Le titre m’interpelle. Il me renvoie (avec ou sans raison ?) au livre grave sur l’holocauste de Primo LEVY Si c’est un homme. Est-ce une dérive de mon esprit? Je vous le dirai quand j’aurais découvert ce livre. Ce que je sais à l’instant, c’est que le titre est accrocheur et en rupture avec tout ce qu’il a écrit précédemment. « Nous étions… » L’emploi de l’imparfait nous renvoie vers une action définitivement terminée. Nous étions… Nous ne sommes plus… Nous, l’espèce humaine?
L’image de la couverture présente deux squelettes recroquevillés, en position fœtale, les ossements des jambes entremêlés, face à face. Un homme et une femme?
Le résumé de l’éditeur nous plonge dans une intrigue scientifique et médicale. Il évoque la fin d’espèces et la maladie d’Alzheimer avec deux personnages centraux une généticienne et un docteur. Un homme et une femme… Peut-on faire le lien avec la couverture? Ces deux squelettes de la couverture nous évoquent-ils la perte de l’espèce humaine et (j’ai espoir)… un ultime espoir d’amour?
Quel est ce fléau qui menace de tout détruire?
Le premier chapitre démarre sur les chapeaux de roues… Une jeune femme est aux prises d’êtres monstrueux et terrifiants qui sembleraient la traquer au fond d’une mine. On donne peu d’espérance à sa survie… Et ailleurs, à Edimbourg, une soirée de retrouvailles débute dans un vieux pub…
Résumé de l’éditeur : C’est l’une des plus fascinantes énigmes qui soit.
Sur notre planète, il existe plus de 1800 espèces de bambous. Chaque fois que l’une d’elles fleurit, tous ses spécimens, où qu’ils se trouvent sur Terre, le font exactement au même moment. Ensuite, l’espèce meurt. Personne ne sait expliquer ce chant du cygne, ni l’empêcher. Aujourd’hui, l’homme va peut-être connaître le même sort. Arrivé lui aussi à son apogée, il risque de disparaître…
Dans le plus grand hôpital d’Edimbourg, le docteur Scott Kinross travaille sur la maladie d’Alzheimer. Associé à une jeune généticienne, Jenni Cooper, il a découvert une clé de cette maladie qui progresse de plus en plus vite, frappant des sujets toujours plus nombreux, toujours plus jeunes. Leurs conclusions sont aussi perturbantes qu’effrayantes. Si ce fléau l’emporte, tout ce qui fait de nous des êtres humains disparaîtra. Nous redeviendrons des animaux.
C’est le début d’une guerre silencieuse dont Kinross et Cooper ne sont pas les seuls à entrevoir les enjeux. Partout sur la Terre, face à ceux qui veulent contrôler le monde et les vies, l’ultime course contre la montre a commencé…
Alors là, tu attises ma curiosité, c’est le moins que je puisse dire… Je note !
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