Mariage à l’écossaise : décalé !

Tout est parti d’un mensonge : une correspondance fictive entre une jeune Anglaise et un bel Highlander. La belle invente de toutes pièces une relation pour échapper à la « Bonne société » et s’isole dans une histoire sentimentale imaginée. Seulement, l’Écossais débarque et revendique son dû : ses terres et son mariage. S’amorce une jolie romance, une danse séductrice qui parfois laisse place à la dérision ! C’est un mélange astucieux car l’aventure, même si elle fait rêver les lectrices, est quelque peu rocambolesque.

Voici mon avis sur Mariage à l’écossaise de Tessa DARE.

Le résumé des éditions J’ai Lu

Comment faire ses débuts dans le monde quand on est une jeune fille anxieuse et d’une timidité pathologique ? Madeline Gracechurch est une godiche et elle le sait. Incapable d’affronter le badinage de la haute société, elle s’est inventé un soupirant pour qu’on lui fiche la paix : un fringuant Ecossais, le capitaine Logan MacKenzie, qu’elle aurait rencontré à Brighton, et qui est mariage-a-lecossaisefou d’elle car, dans sa correspondance avec ce fiancé imaginaire, Madeline a toutes les audaces. Fort heureusement, ses missives, égarées dans quelque caserne lointaine, resteront scellées à jamais. C’est ce qu’elle croyait, jusqu’au jour où Logan MacKenzie vient frapper à sa porte, bien décidé à exiger tout ce qu’elle lui a promis dans ses lettres !

Une arrivée fracassante

Si la situation initiale est irrésistible, l’annonce de Logan dans ce petit salon silencieux et très serein n’en est pas moins drôle ! Tout va très vite puisque Madeline est obligée de se marier avec ce bel et séduisant inconnu. Un contrat se met en place. Notre héroïne tente de gagner du temps. Si elle fuit la foule et la société, si elle est un peu timide et réservée, dans la narration, elle cache bien son jeu. Le stratagème qu’elle érige entre son futur époux et sa personnalité indépendante et décidée n’est en rien une idée de femme soumise et irréfléchie. Elle est maligne et elle a une agréable répartie.

Les intentions de notre cher MacKenzie sont assurées et construites. C’est un gaillard fort de responsabilités et de ressources bienveillantes. Il s’avérera être, bien sûr, une personnalité attachante… Vous n’en doutez pas !

Education à la vie… Education amoureuse !

Madeline se dérobe vite et ne tient pas (vraiment ?) à consommer le mariage. Pourquoi me demandez-vous ? C’est risible puisqu’elle amoureuse dès le premier regard et le premier frôlement mais elle ne veut pas perdre sa liberté et son indépendance. Elle s’est habituée à vivre ainsi auprès de ses insectes et crustacés alors… Alors ? La narration est tout en délicatesse et en attente puis la relation s’intensifie et se consume naturellement. De toute façon, on se doute de tout… Le plaisir est dans le cheminement et les situations insolites.

Drôle puis… trop long.

L’auteure navigue entre l’humour, le côté comique, la séduction et le charnel. Ce qui me fait rester positive face à cette lecture c’est le sel piquant de la dérision dans une romance dite « historique ». Cependant, la fin n’est pas attrayante et elle tourne un peu à un jeu de cache-cache ou de « je t’aime moi non plus » qui me fait soupirer. Bon, ils s’aiment enfin alors pourquoi tourner autant autour du pot ? Le dénouement devient à mon goût un peu pesant et long.

Enfin, ils vivront heureux et auront beaucoup de beaux enfants… C’est le principal, non ?

Mon évaluation : ♥ ♥ ♥

3 réflexions sur « Mariage à l’écossaise : décalé ! »

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