Les carnets de Venise de Rhys BOWEN

Le résumé des Editions AMAZON CROSSING (auto-édition) – 19 juillet 2022 :
Enseignante en art, Juliette Browning arrive en 1938 à Venise lors d’un voyage scolaire. Elle peut ainsi revoir Leonardo Da Rossi, l’homme qu’elle aime mais dont l’avenir a été décidé par sa famille aristocratique. Lorsque la guerre plonge Venise dans la tourmente, ils sont forcés de se battre pour survivre et protéger un secret qui les lie à jamais.
À sa mort, sa petite-nièce Caroline hérite d’un carnet de dessin, trois clés et un dernier murmure… Venise. En rapportant les cendres de Juliette dans la ville italienne, Caroline découvre sa vie et ses amours tragiques, tout en entamant sa propre aventure en quête d’une nouvelle vie.

Je suis toujours attirée par les nouvelles publications des one-shot de Rhys BOWEN depuis que j’ai lu Farleigh Field.

A mi-chemin entre la romance et le récit historique, j’ai aujourd’hui une double narration dans un temps contemporain (2001) et un temps plus lointain (1939).

Deux jeunes femmes anglaises sont liées : Caroline est la petite-nièce de Juliette. Toutes deux ont vécu provisoirement dans la célèbre et magnifique ville de Venise, lieu qui m’a particulièrement charmée. En abordant ces deux récits, j’étais très curieuse de revivre ma propre expérience, de m’imprégner de l’atmosphère (à nouveau) des ruelles, des ponts et du Grand Canal. L‘environnement est parfaitement retranscrit, dans le passé comme dans ce présent pas si lointain. Je regrette un peu cette similitude des contextes et un manque de caractérisation des lieux propre à chaque époque… mais peut-être que Venise n’a pas vraiment changé en soixante ans ?

Les personnalités des héroïnes ont aussi des traits assez similaires, un petit défaut que je note dans ce roman. L’auteure choisit de peindre des caractères très proches.

Côté positif, j’ai aimé le va-et-vient entre les époques, l’une éclairant l’autre, les mystères et les secrets divulgués en écho. Le prologue nous met en appétit même si l’espionnage n’est pas vraiment le fil conducteur de cette histoire mais plutôt la passion de Juliette : l’Art. Le titre, pour cela, est pertinent et bien choisi.

Les carnets de Venise est un roman agréable, qui se lit vite, qui m’a tenue en haleine parce que j’aime Venise. La fin de l’histoire de Juliette monte en tension. Elle nous conduit jusqu’au lac Majeur, jusqu’à Stresa, petite ville qui va m’accueillir quelques jours puisque je pars en vacances visiter les lacs de Côme et Majeur, ainsi que le lac suisse cité dans le livre. L’Italie est dépeinte avec ses accents, ses lieux typiques, sa cuisine et sa chaleur (humaine et météorologique). J’avoue qe j’ai un petit faible pour cet avant-goût de voyage, d’évasion et de plaisirs…

Mon évaluation : ♥ ♥  1/2