Mon ressenti est super positif : j’ai réalisé 12 lectures sur les 16 envisagées. J’ai préféré la sélection de nouveautés ou de parutions récentes, contrairement au COLD WINTER CHALLENGE où j’ai souhaité vider ma pile de livres.
Voici les évaluations de mes lectures pour chaque menu et pour chaque sous-catégories :
Menu : PRINTEMPS FLORISSANT : 4 LECTURES
– L’eau des roses (romances, feel-good, chick-lit) :A l’horizon, l’amour de Sarah MORGAN – ♥♥♥ 1/2 ♥
– Mauvaises herbes (Fantasy, fantastique, Science-fiction) : pour cette catégorie, je n’ai pas été inspirée par mon choix. Je le remets donc à plus tard…
Menu : ESCAPADE PRINTANIERE : 2 LECTURES
-👍 👍 : Promenade dans les champs de trèfles (série de Mangas, BD, graphiques) : Madeleine, résistante, la rose dégoupillée, BD de RIFFAUD Madeleine (Auteure et héroïne de cette histoire), JD MORVAN (Auteur) et de Dominique BERTAIL (Illustrateur) : ♥♥♥♥
– Voyage en Asie (Auteur(e) asiatiqueou se déroulant en Asie) : Dans le court délai du challenge, il a fallu que je sélectionne les romans. Celui-ci est aussi remis à plus tard car il m’attire beaucoup.
– Vider les valises (un livre non lu lors des précédents challenges) : La Petite Fadette de George SAND : ♥♥♥
Menu : LAPIN DE PÂQUES : 4 LECTURES
– Le pudding à l’arsenic (Policiers, thrillers, livres à suspense, page-turner) Oiseau de proie de Lucy BANKS peut aussi entrer dans dans catégorie avec son oiseau boucher, tout noir et l’histoire d’Ana :
– A midi sonnent les cloches (Jeunesse, contes etlégendes) : Three Sisters : Tome 1 ( ♥♥♥) et Tome 2(♥♥♥ 1/2 ♥) du gardien des Lochs
– Les œufs de Fabergé (histoire se déroulant à une autre époque, voyage dans le temps) : Une héritère en cavage de Julia QUINN : ♥♥ 1/2 ♥
Menu : BOM-YDA : 2 LECTURES
– House of Yi (Guerriers, royautéet aventure)
– Feel the rythm of Korea (Musique, artiste et cinéma) : La Mélodie des jours de Lorraine FOUCHET – COUP de COEUR ♥♥♥♥♥ (et aussi coup de coeur musical : Qui l’eut cru ?)
Le résumé des éditions LIBRETTO – 1er juin 2023 : Pendant douze ans, Alain Labbé fut navigateur. Aujourd’hui, il est producteur de fraises à Plougastel. Dans la lignée d’Une année à la campagne de Sue Hubbell, il décrit son quotidien d’agriculteur, entre récoltes, marchés, soucis économiques et bonheurs gustatifs. Alain Labbé embarque en 1974 avec Eric Tabarly. Il navigue durant douze ans, en solitaire ou en équipage et notamment avec Olivier de Kersauson. Après deux tours du monde en course et deux traversées de l’Atlantique, il s’installe en 1999 à Plougastel comme producteur de fraises. Le Bateau Fraise est son premier livre.
Je débute le challenge NetGalley 2023 par Le Bateau Fraise d’Alain LABBE.
La lecture est loin de mes habitudes : je ne lis pas d’autobiographies. Je n’ai jamais lu d’aventures maritimes, encore moins de récits d’un producteur agricole.Pourtant, loin de ma zone de confort et de lecture, ce livre est charmant et ce petit « forcing » du challenge m’a poussée dans ses bras (seulement un choix de 8 lectures et/ou livres audios : ce qui est plutôt contraignant si on joue le jeu). J’avoue que je suis charmée par l’imbrication des deux expériences (navigation et exploitation de la terre) et par le style de l’auteur.Le titre l’annonce pleinement : les chapitres mêlent voile et cuture de la fraise, voile et vie rurale, mer et monde agricole. Comme la plupart des gens, j’aurais tendance à séparer ces deux univers, à les opposer… L’auteur, lui-même annonce qu’il a changé de vie : de navigateur, il s’est lancé dans la gariguette et la fraise de Plougastel.Dans les différentes parties de son roman, les deux faces d’un même homme sont mêlées, entrelacées, comme des expériences parallèles. Des similitudes ressortent donc dans ces voyages maritimes et dans cette tentative de maîtriser la terre : l’envie de se dépasser ou de franchir les limites, le charme paisible de l’environnement, la flamme qui brûle et qui s’évanouit dans le coeur de l’aventurier. L’une comme l’autre des expériences est contrée par l’évolution du monde et de ses outils. On sent que la page d’une époque révolue est tournée pour s’ouvrir sur un univers moderne… Une petite pointe de nostalgie se glisse… C’est ainsi pour la navigation et pour cette culture de la fraise.Dans la plume d’Alain LABBE, je note la poésie, l’humour et la pointe d’ironie. parfois certains passages me laisse divaguer vers l’idée d’une déception. L’auteur et le narrateur exprime aussi l’enchantement et la richesse de ses péripéties (dans les deux environnements). L’homme analyse et raconte avec un ton que j’imagine autant mélancolique que modéré par un sentiment de fatalisme son histoire. Il a une belle volonté d’être transparent ou tout au moins d’être compris.J’aime son ton, ce mélange terre-mer, ses explications et ses aventures. De son écriture, les images surgissent vives et palpitantes aussi bien sur terre que sur l’eau.« L’assassin » que j’imagine bourru et brutal, l’éleveur d' »authentiques », avide de connaissances et motivé par la vie ou le conseilleur en poules, comme Florence ou Béatrice (…) possèdent une sensibilité qui m’émeut et me touche. Les personnages de ce livre ont toujours une grande âme : j’ai aimé les rencontrer. On est toujours riche des autres… Ce roman est un chemin ponctué de rencontres qui font l’homme, Alain Labbé ou tout au moins le narrateur.Le roman est doux, parsemé d’aventures, d’essais, de liens, de détours plaisants à lire et à découvrir. Finalement, ce roman est paisible et humain, intéressant à lire, loin des clichés et des reprises des autres livres. C’est, en fait, une belle parenthèse que je n’escomptais pas trouver aujourd’hui.La seule partie qui m’a le moins séduite est le moment où notre narrateur se confie à son psychiatre. Le passage dure une vingtaine ou une trentaine de pages où le narrateur m’a perdue. Je sens comme un essoufflement dans le récit, une panne d’évènements à raconter mais il rebondit avec le final et une sincère amitié qui me réconcilie avec l’ensemble.
J’ai lu le premier tome, suivi du deuxième de la série Three sisters (qui en comprend 3), le gardien des lochs, histoire écrite à quatre mains par Amélie DIVIL et Laetitia MARILLER. J’avais inscrit les deux premiers livres dans le cadre du BLOSSOM SPRING CHALLENGE, dans la sous-catégorie Jeunesse – Contes et Légendes – A midi sonnent les cloches.
Le résumé des éditions Independently published – TOME 1 – 19 septembre 2020 : Parce que l’Écosse est le pays qui les unit, Shannon, Anna, et Victoria, décident de concrétiser leur amitié virtuelle en organisant un périple au sein des Highlands. Or, si à première vue tout se passe à merveille, elles vont croiser la route d’un bel Écossais qui va rapidement se révéler plus dangereux qu’il n’en a l’air, et faire basculer leur destin à toutes les trois:« Mon nom est Victoria Reiner, et je vais vous raconter mon histoire. Je suis peut-être inconsciente ou bien naïve, mais franchement, qui aurait pu croire que c’était vrai?! On dit que l’Écosse est une terre de mystères, et que là-bas, la magie est presque palpable. Notre imagination devient alors un terreau fertile pour donner vie aux légendes qui y sont contées depuis la nuit des temps. Je fais partie de ces rares personnes qui en ont fait l’expérience, le jour où j’ai croisé le chemin de Scott Maclean, bouleversant à jamais ma vie.
L’Ecosse m’attire pour ses clans, son Histoire, sa nature et l’atmosphère qui s’en dégage. Les légendes foisonnent. Je pourrais appartenir à ce groupe d’amies qui décident de concrétiser leur relation en se retrouvant sur cette terre mystérieuse, mettant fin au virtuel (internet – les réseaux sociaux) pour se confronter à la réalité (se voir enfin pour » de vrai »).
Le point de départ de cette série est intéressant : les voyages se construisent, la rencontre a lieu, Victoria, Shannon et Anna se découvrent et affrontent multiples péripéties ensemble, plus ou moins significatives.
L’écriture est simple, rapide.
L’attirance Victoria – Scott est loin d’être mystérieuse mais les liens qui les unissent sont complexes, porteurs de trahisons, de pactes et de promesses… à découvrir.
Le premier tome réanime les monstres et les créatures de l’eau, gardiens des valeurs ancestrales et des lochs. Des phénomènes mystérieux parsèment l’esprit de Victoria, sujette à des événements qui l’alertent, des cauchemars récurrents de noyades, des intuitions déstabilisantes.
L’ambiance du premier tome reste bon enfant, joyeuse : les amies sont là pour alléger le contexte et pour sécuriser Victoria. J’imagine que, par la suite, chacune des filles, Anna et Shannon, auront un rôle plus important. Dans cette entrée, elles font figures d’accessoires. Elles semblent être en attente de rôles et d’actions.
L’ensemble est destiné à un public jeunes adultes.
Je trouve que le récit introductif (le tome 1) manque de profondeur. Les phénomènes s’enchaînent sans être détaillés. J’ai l’impression qu’un fil se déroule au gré de l’inspiration des auteures. Bien sûr, il se stoppe à un moment fort critique qui force l’entrée dans la deuxième partie de l’oeuvre. Je ne suis pas particulièrement passionnée, ni ennuyée par les aventures de Victoria mais je n’ai pas d’attente particulière, ni aucune émotion qui se dégage : je ne crains ni pour sa vie, ni pour sa stabilité. Je suis simplement curieuse de l’évolution de cette histoire à mi-chemin entre la romance contemporaine et la fiction fantastique. Je ne sais comment les légendes vont prendre vie dans notre monde présent. Si je veux connaître quelques réponses, il faudra que je me force à entrer dans la suite des aventures des Three Sisters…
Mon évaluation : ♥♥♥
Le résumé des éditions Independently published – TOME 2 – 02 octobre 2020 : Tandis que Anna et Shannon vivent leur deuil, Victoria se réveille dans le royaume de la déesse celtique des eaux en Écosse, la propulsant dans un monde inconnu. Tout comme Scott qui, de retour chez lui, paraît ne plus être celui qui avait partagé des moments tendres avec elle, les jours précédents l’offrande. Dans cette expectative, un allié inattendu s’avérera utile à Victoria, mais c’était sans compter sur l’apparition inopinée de ses dons, qui allaient remettre en question son avenir. À qui faire confiance? Quel chemin emprunter? Heureusement pour elle, Victoria peut toujours se fier à ses amis. «Moi qui pensais qu’il ne pouvait rien m’arriver de plus étrange que ce que je venais de vivre ces derniers mois, je crois que je serais devenue folle, si on m’avait dit que cela n’était qu’un début. Je suis Victoria Macdonald, et je vais vous raconter comment le destin m’a changée.»
Le tome 2 m’apparaît davantage attrayant. L’histoire est plus ambitieuse, plus haletante. Victoria est active dans sa quête. Cela donne un récit plus dynamique et palpitant. Les obstacles sont nombreux, les stratagèmes plus explicites : les personnages ont des motivations expliquées. J’avoue que je me suis prise d’intérêt pour les aventures de Victoria et ces différentes créatures des eaux.
Je pensais que les trois tomes seraient l’aventure de chacune de ces sœurs d’amitié. Que nenni ! Dans ce deuxième livre, l’héroïne reste Victoria, qui évolue et se transforme, grandie et changée par les évènements.
Côté fantastique, le mélange contemporain et légendes est bien équilibré. Les personnages mystiques ont toute leur place sans que ça me dérange. Le récit conserve une certaine réalité.
Comme précédemment, même si la plume semble plus entraînée et plus fluide, certaines scènes (notamment lors du dénouement) se terminent (trop) rapidement, vite expédiées. J’aurais souhaité davantage de profondeur et de détails. Pour exemple, sans spoiler, l’ennemi principal de Victoria est vite ficelé et mis de côté. J’aurais apprécié avoir son ressenti et toute l’expression de sa colère ou de sa déception de ne pas avoir atteint son objectif.
Côté romance, elle évolue gentiment. Le rôle principal est donné à Victoria : on lit sa voix et ses émotions. Scott, quant à lui a un rôle plus secondaire. Peut-être que ce roman aurait pu gagner en profondeur et en émotions en lui donnant de temps à autre l’esprit et ses pensées dans une voix distincte. A ce stade, on découvre ses motivations après coup. Ses stratagèmes ne nous sont offerts que pour éclaircir ce qui pourrait ne pas être compris faute d’avoir assisté à son action.
La suite paraîtrait s’ouvrir sur ce que j’attends le plus : le côté écologique qui est évoqué dans ce deuxième tome, une sorte de combat pour l’écosystème et l’équilibre des eaux. Ce thème me semble très intéressant… Reste à lire comment il sera traité.
Mon évaluation : ♥♥♥ 1/2 ♥ . Je suis bien plus passionnée par ce deuxième opus : les obstacles et les rebondissements rendent l’ensemble plus dynamique et plus intéressant. Victoria acquière dans cette partie une vraie personnalité et une identité qui s’affirme. Les personnages secondaires sont aussi plus actifs dans l’action et la résolution des problèmes. Je pense que je terminerai cette série pour lire le combat écologique de notre déesse des eaux.
Hier, le 15 mai 2023, c’était l’ouverture du CHALLENGE NetGalley 2023. Je me suis inscrite sans connaître les propositions de lecture. J’ai donc jusqu’au 23 juin pour lire/écouter un maximum de livres/ d’audio-livres, puis les chroniquer. L’occasion est trop belle pour moi : je me lance donc. Et vous ?
Pour ma première expérience, je sors de ma zone de confort et je tente Le Bateau Fraise d’Alain LABBE.
Je lis rarement des autobiographies, je ne connais pas cet auteur, ni ce navigateur, ni cet agriculteur : Alain ABBE étant cette triple personnalité que je découvre. Mon choix est orienté par la couverture de ce roman, par le titre original et par ma gourmandise. Les fraises sont mes fruits préférés (Non, je ne suis pas enceinte !).
Les premières lignes sont poétiques, un savant mélange de voile et de saveur sucrée… C’est un roman différent, comme j’ai peu l’habitude d’en découvrir… Mais c’est un peu ça, le challenge : sortir de son confort et tester une lecture différente.
Dans quelques jours, je vous livrerai mon avis et ma chronique. En attendant, je suis curieuse de connaître lesquel(le)s d’entre vous se lancent ce défi : participez-vous au Challenge NetGalley ? Et surtout, par quelle lecture commencez-vous ?
Il est né en 2015, en Polynésie, sur l’île de TAHITI, alors que j’avais peu d’internet et peu de livres à disposition. J’avais beaucoup de temps pour moi : J’ai décidé de me lancer dans cette aventure.
L’objectif premier était de garder trace de mes lectures et de mes pensées sur tels auteurs ou telles histoires. Aujourd’hui, c’est toujours mon but : dessiner mon parcours de lecture.
L’ensemble s’enrichit au fil du temps : j’ai construit des échanges avec des partenaires et d’autres lecteurs et lectrices. Je me sens bien dans ce va-et-vient entre origine et aboutissement : je pars souvent en quête de livres, je note, je construis mes piles, je lis, je rêve et je partage mes ressentis en essayant d’être le plus sincère possible tout en respectant l’oeuvre écrite et les efforts des auteurs. J’aime bien passer du temps à lire les autres (livres et chroniques) : sauf imprévus, je passe une à deux après-midi par semaine à rédiger mes avis, à répondre aux commentaires et à chercher l’histoire qui pourrait me plaire. Plus qu’un plaisir, ce blog est mon passe-temps et mon loisir.
Mes soirées sont occupées à lire les livres sélectionnés. Quand le sommeil ne me happe pas, je peux dévorer un récit en très peu de temps… Il n’est pas rare que le rythme quotidien de mes contraintes interfère dans ce plaisir et dans ce cas-là, les chapitres défilent lentement.
J’écris mes ressentis dans la foulée, jamais bien longtemps après la dernière page tournée. Il ne me faut que quelques heures ou un ou deux jours pour mettre à jour mon blog et mes chroniques. Lorsque je suis en vacances, j’avale les livres mais j’écris peu : il n’est pas toujours facile pour moi de me souvenir précisément de mes impressions mais cela me plaît autant de lire que d’écrire.
Je vous remercie de prendre le temps de me suivre et de me lire.
Je vous remercie de votre confiance lorsque vous vous laissez influencer par mon avis.
J’espère que toute cette passion lecture/écriture va durer encore quelque temps. A très bientôt.
J’ai le plaisir de découvrir la plume de cet auteur, Julien SANDREL. J’avoue : je n’ai pas lu La chambre des merveilles mais ça ne saurait tarder… cette lecture est programmée prochainement.
Ce qui me semble le plus remarquable dans ce roman est le point de départ choisi : une jeune fillette qui désire être astronaute. N’est-ce pas extraordinaire ? Nous retrouvons cette fillette des dizaines d’années plus tard : Anna est poussée par ses proches d’accomplir ce rêve oublié. Folie douce ou réalité touchable du bout des doigts ?
Ce roman est un COUP DE COEUR. Ce cercle de passionnés et de personnages voulant atteindre un même rêve commun : les étoiles et la lune… l’espace, quoi ! … ont des profils riches et émouvants. Je lis dans différents chroniques que Julien SANDREL sait construire des histoires qui émeuvent. Celle-ci m’a comblée par cette galerie de grands sensibles et de guerriers de la vie.
L’auteur glisse de l’humour dans la douleur. Il dose savamment émotions et drames. Un peu sceptique au début, j’ai été séduite par ces aventures et cette douce montée vers le ciel. Finalement, je referme cette histoire la larme à l’œil, le sourire épanoui, le coeur palpitant. J’ai aimé la rencontre improbable de ces rêveurs, la découverte de lieux paradisiaques, l’élan de solidarité et d’amitié.
C’est un merveilleux roman. J’ai hâte de découvrir La chambre des merveilles et Merci, Gazzie, Thank you.
Le résumé des éditions CALMANN-LEVY – 1er mars 2023 : Dans l’entourage d’Anna, tout le monde le sait : à 6 ans, sur l’estrade du spectacle de fi n d’année, elle a clamé qu’elle voulait être astronaute. Quarante ans plus tard cependant, Anna est bien loin des étoiles : elle est médecin généraliste, et sa vie est trop sage, arrêtée net par un très grand chagrin. Mais ce soir, pour son anniversaire, ses proches lui ont réservé une surprise : ils l’ont inscrite en grand secret au concours de l’Agence spatiale européenne, qui recrute ses futurs astronautes. Bien sûr, Anna leur dit qu’ils sont fous, remercie, refuse… mais le piège affectueux est bien tendu : un jour, Anna a promis à son plus jeune fi ls, Michael, qui se battait contre une maladie grave, de tout faire pour réaliser ce rêve de partir dans l’espace. Anna ne peut renier son serment, et se lance à corps perdu dans l’aventure. Lors de la première sélection, elle rencontre un petit groupe de candidats qui a décidé de s’entraider. Ils se sont baptisés « les Extraordinaires ». Anna sait bien que ses chances sont minces, mais épaulée par ces amoureux de l’espace aussi attachants que courageux et drôles, elle n’y peut rien : elle se met à croire à l’impossible…
Les extraordinaires de Julien SANDREL s’inscrit dans le BLOSSOM SPRING CHALLENGE : c’est un roman solaire, plein d’espoirs, rempli de vie. Il est émouvant à souhait. Une jolie invitation à se dépasser, à vivre ses rêves et à s’accomplir.
Je passe d’une Alice (Alice de Prendre la vie comme elle vient de Carène PONTE) à Toutes les vies d’Alice de Lucie CASTEL.
Cette fois je suis dans une sélection que j’ai faite pour mon BLOSSOM SPRING CHALLENGE. Là encore, c’est un roman que j’avais repéré bien avant sa sortie, Je pressentais que je ne sortirais pas indemne de cette histoire.
Le jardin des secrets s’ouvre à moi, dans un jardin florissant. C’est un beau roman avec des mystères et des révélations qui nous tiennent en haleine du début à la fin de l’histoire 😍.
Le résumé des édtions CHARLESTON – 21 mars 2023 : « Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. » Telle est la devise de Sarah, qui s’est efforcée de construire sa vie en accord avec ce principe simple, à force de Post-it et de to-do lists. Mais dans ce mécanisme en apparence bien huilé se cache un grain de sable qui pourrait tout faire basculer… Le jour où elle apprend que sa sœur est hospitalisée dans un état grave, à peine quelques jours après lui avoir laissé un message énigmatique, Sarah se rend immédiatement à son chevet. En retrouvant Aigues-Mortes, la ville de leur enfance, qu’elle a fuie vingt ans auparavant, c’est comme si tout son passé refaisait surface. Les terreurs nocturnes qui l’assaillent et les ombres qui l’obsèdent sont plus présentes que jamais… mais c’est peut-être enfin l’occasion de les affronter pour trouver sa place à elle.
Ce qui me questionne d’un bout à l’autre du roman est ce titre énigmatique qui ne prendra son sens qu’une fois le roman lu, astuce de la part de l’auteure qui est très peu fréquente dans mes genres que je lis. Qui est cette Alice ? Pourquoi l’auteure évoque-t-elle « toutes ses vies » ?
La Alice que nous découvrons est un personnage secondaire : une jeune adolescente en mal-être. Le personnage est loin d’occuper le premier rôle. Celui-ci revient plutôt à Sarah et à Charline, deux sœurs aux parcours différents qui se sont perdus dans leurs relations. Sarah est au-devant de la scène, dans cette histoire. Sarah est dans la rigidité et la maîtrise totale d’elle-même. Charline est davantage borderline et au bord de la rupture. Les questionnements et toute l’évolution de l’intrigue se construisent à partir d’elles, de leur vie (qui a en apparence aucun lien), des expériences. Le récit va véritablement évoluer grâce aux avancées et à la métamorphose de Sarah.
Lucie CASTEL nous offre un scénario bien ficelé, avec des révélations et des mystères soulevés un par un. La trame est suffisamment complexe pour attiser ma curiosité de bout en bout. Il existe dans cette construction un certain machiavélisme de la part de l’écrivaine qui nous garde en alerte et en interrogation tout au long du récit.
La fin est touchante : il est question de la destinée des personnages. Elle est aussi inattendue; de mon point de vue, indétectable avant une bonne partie de la lecture accomplie. Je sens qu’il y a une véritable réflexion dans la construction des personnages et de l’aventure : Lucie CASTEL est aussi formatrice pour les écrivains en herbe. Elle maîtrise bien son art. Ce roman est un bon exemple des enseignements qu’elle dispense dans ces formations.
J’aurais souhaité un COUP de COEUR pour ce nouveau roman : il m’échappe de peu. Peut-être l’ai-je trouvé un peu trop mécanique dans sa structure… Il m’a manqué une toute petite pointe d’émotions dans le personnage de Sarah (notamment dans sa relation à son petit ami) mais je suis parfaitement admirative de Toutes les vie d’Alice que j’ai dévoré en très peu de temps.
Ce fut une belle expérience de lecture. J’ai été très heureuse de retrouver la plume de cette écrivaine pour qui j’ai beaucoup de respect et de curiosité.
J’ai lu autrefois, dans mes années collège, La Mare aux diables de George SAND. Je n’en ai aucun souvenir. Aujourd’hui, je tente la lecture de La Petite Fadette : la lecture sera inoubliable.
Malgré une grosse difficulté à entrer dans le roman, j’ai beaucoup aimé ce roman d’amour. Les deux premiers chapitres sont selon moi, légèrement hors propos et surtout hors de mes centres d’intérêt : j’assiste à quelques conversations autour d’une politique de l’époque qui ne m’a ni passionnée, ni intéressée.
Je suis entrée ensuite dans l’histoire. Elle débute avec la naissance de deux frères jumeaux. L’union de ces deux êtres est forte. George SAND a construit cette accroche, ce lien indéfectible et cet amour sans limite entre les deux garçons. J’admire tout ce travail préparatoire si riche et si précis.
La plume de l’écrivaine est chargée d’anciens mots si différents de notre manière de lire et de nous exprimer aujourd’hui qu’ils pourraient entraver le fil de la lecture. Et bien non, cet emploi presque désuet m’a touchée et a engendré en moi des images mentales parfaites et des émotions particulières. Plus encore, ses expressions anciennes apportent richesse à cette histoire. L’auteure narre les sentiments les plus justes comme elle dépeint les multiples relations sociales les plus complexes telles l’amitié, la jalousie et d’autres… Elle analyse et dispense les ressentis avec finesse et justesse. J’ai beaucoup aimé son écriture qui m’a étrangement parlé.
Plus tardivement dans le livre, je ne peux être insensible à l’arrivée de Fanchon, la Petite Fadette. Elle est mal considérée par cette communauté rurale du fait de ses origines et des actes des siens mais, petit à petit, au fil du temps, elle conquière le monde et le coeur de l’un des jumeaux puis le mien.
Le livre progresse lentement mais précisément. J’assiste à des métamorphoses de caractères, des panoplies d’opinions et de croyances. C’est très joli et sensible. J’ai adoré cette symbiose avec la nature, ce respect de l’autre, ces liens qui se tissent dans les actes et avec une bonne conscience.
Les personnages sont bons. Même ceux qui ont des préjugés réalisent de bonnes actions finalement. George SAND nous livre là un regard bienveillant et doux des êtres qu’elle anime sous sa plume.
L’expérience a été très positive. C’est aujourd’hui la plus belle lecture que j’ai faite pour le CHALLENGE 2023 sera classique. Je recommande vraiment ce petit roman rempli de bons sentiment et de jolis liens d’amour.
Mon évaluation : ♥♥♥ 1/2 ♥
Le résumé des éditions LIVRE de POCHE – 1er janvier 1984 : Dans le pays, on l’appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d’un farfadet et les pouvoirs d’une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l’un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d’elle. Mais l’amour d’une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l’autre «besson».
Le printemps est florissant dans mon BLOSSOM SPRING CHALLENGE. Je vous présente mon menu « L’EAU DES ROSES » : nous sommes en pleine romance et dans un joli feel-good, je vous le confirme.
Sarah MORGAN nous offre son dernier roman et le premier tome de sa nouvelle série sur Puffin Island : A l’horizon, l’amour.
Le résumé des éditions HARLEQUIN – 08 mars 2023 : Pour Emily, cet été s’annonce comme celui des premières fois. Première fois qu’elle devient mère, du jour au lendemain, pour sa nièce Lizzy. Première fois qu’elle est confrontée de façon aussi quotidienne à sa peur panique de la mer, qui cerne de toutes parts Puffin Island. Première fois aussi qu’un homme la trouble autant. Et il ne s’agit pas de n’importe quel homme, mais de Ryan Cooper, le charmant propriétaire du yacht club de l’île, qui s’est mis en tête de la guérir de sa phobie marine. Emily ne serait pas contre ajouter Ryan sur la liste de ses premières fois, pourtant elle ne doit pas craquer. Il risquerait de découvrir son secret et, surtout, de la confronter à sa plus grande peur : celle d’aimer à nouveau.
Ce tome nous introduit une série centrée sur trois héroïnes : Emily, Sky, Brittany. Ces trois amies ont pour refuge un joli cottage sur Puffin Island, une île du Maine, qui appartenait à la famille de Brittany.
Emily s’y cache avec sa nièce, Juliette, alias Lizzy, voulant échapper aux paparazzi qui traquent la petite. La responsabilité de la fillette est grande, Emily ne se sent pas capable de relever ce défi : une expérience passée et traumatisante atteste de son incapacité à s’occuper de cette enfant qui n’est pas la sienne. Seule et isolée, elle aurait pu rater cette nouvelle vie qui s’offre à elle mais cela aurait été sans compter la communauté de l’île et Ryan, son chaperon et son protecteur.
Chaque personnage de ce roman porte sa peine et son fardeau émotionnel. L’ennemi est souvent la difficulté à dépasser son passé, ses traumas et ses blessures.
L’unité faisant la force, les amies d’Emily, les habitants de l’île vont œuvrer avec pour armes la solidarité, la bienveillance et l’amour. L’objectif est d’aider Emily à se construire et à s’épanouir pleinement.
C’est une vision peut-être idéalisée et largement utilisée dans ce genre mais elle me réchauffe le coeur et elle me charme toujours. Je suis une lectrice facile à convaincre et assurément fleur bleue qui adore les bons sentiments et les âmes humaines qui se dévouent pour les autres. Dans ce récit, c’est l’idée principale et le fil conducteur… J’aime beaucoup.
Ryan est parmi ces belles personnes qui s’attribue le beau rôle du sauveur. Il est lucide, intelligent, observateur et charmant… ce qui ne gâche rien. Emily est sous son charme (qui ne le serait pas ?) mais elle résiste tant bien que mal parce que la vie n’a pas toujours été agréable avec elle. Le chevalier servant va détruire un par un les remparts qu’elle s’est érigés au fil de son existence. Il la conquière, chapitre après chapitre. Le scénario de cette histoire suit une trame connue et classique : il fonctionne bien.
Je suis donc charmée par les différentes péripéties qu’Emily et Lizzie traversent. Sarah MORGAN possède une plume experte qui est toujours efficace. Elle manie bien l’amitié et le charme inné des personnages. Les dialogues sont adorables. Elle maîtrise les codes de la romance et cela me convainc assez bien. J’ai passé un bon moment jusqu’au dernier mot.
Je continue mes lectures du BLOSSOM SPRING CHALLENGE avec une couverture aux nuances de violet et de fuschia. Je valide ainsi la sous-catégorie Bom-ida / Purple You. Voici ma chronique pour Le dernier sommeil de l’ourse de Sophie JOMAIN.
Le résumé des éditions CHARLESTON – 28 février 2023 : Abigail Lompré n’est pas retournée en Alaska depuis dix ans. L’île du Prince-de-Galles est belle, brute et sauvage, mais elle l’a fuie à l’adolescence pour rejoindre sa grand-mère paternelle à Paris, laissant derrière elle un père qu’elle aimait profondément et une mère avec qui elle ne s’est jamais entendue.Pourtant, aujourd’hui, c’est bien pour Emma qu’Abby est de retour. Pierre est mort et elle sait que son devoir est de ramener en France la seule famille qui lui reste, qu’importe leurs désaccords passés.Sans son mari, son roc, son compagnon de toujours, Emma n’est plus capable de vivre seule dans un endroit aussi hostile et isolé, mais jamais elle ne quittera son île. Convaincre Abby que sa vie est ici, sur la terre de son enfance, serait la seule solution.Au fil des jours, s’engage un combat de volonté, mais naissent aussi l’espoir et de timides rapprochements entre Abby et Emma.Sauront-elles se pardonner toutes ces années perdues ?
Je suis davantage touchée par ce roman que je ne l’ai été par le dernier livre de Sophie JOMAIN,les perce-neige s’éveillent sous les flocons. Cependant, cette nouvelle histoire engendre chez moi des sentiments mitigés. Globalement, ce fut une lecture tendre qui me marquera beaucoup.
Le sujet est grave et sérieux. Contrairement à d’autres romans de l’auteure qu’on peut percevoir comme légers et inconséquents. Plus j’avançais dans le déroulement, plus j’ai senti de la gravité dans cette histoire familiale. Je trouve les thèmes de ce roman, la fin de vie et la relation mère-fille bien traités, avec une originalité poignante et forte.
Un autre point positif est la scène d’entrée et de sortie de ce livre. Le roman débute par la description d’un paysage ; il se termine ainsi, avec une page douloureuse qui se tourne et un retour vers cette nature immuable et continue. La fin est pudique. Elle est presque douce alors que tous les événements nous préparaient au plus terrible des drames humains. Je l’ai aimé par sa justesse : l’auteure avait fait un pacte avec nous, lecteurs, elle l’a tenue et a su l’écrire justement, avec quiétude.
Je note, cependant, dans le déroulement, certaines longueurs et certaines redondances dans les ressentis d’Abby. Il me paraît presque inconcevable d’être séparée de sa mère et en partie, de son père, pendant une vingtaine d’années. Cet obstacle aurait mérité d’être davantage expliqué pour être, à mon avis, possible et « justifiable ».
Il m’a aussi manqué, pour étayer cette relation renaissante, quelques scènes de vie ou d’actions. J’aurais aimé des passages plus intenses de rapprochement avec des gestes forts. Emma, la maman, est souvent dans un regret implicite, elle est peu dans l’action et est enfermée dans les non-dits. Vous me contredirez en me rappelant son handicap et sa maladie mais je vous rétorquerais qu’il était possible de trouver des scènes où les deux héroïnes, mère et fille, auraient été actives et impliquées dans un lien. J’ai eu l’impression que les deux femmes étaient dans un immobilisme réel et que rien ne pourrait les sortir de cette paralysie du coeur. Abby pardonne beaucoup. Emma se dédouane peu. J’ai l’impression que chacune reste sur sa position sans possible évolution.
J’ai aimé la communauté de ce petit lieu reculé d’Alaska. J’apprécie que le contexte soit bien dépeint avec des vraies anecdotes de vie quotidienne. La météo est un personnage à sa manière : ses émotions et ses ressentis sont forts. Elle nous crée une ambiance qui sied bien aux relations éprouvées.
Sophie JOMAIN a le don de m’étonner : la teneur de ses histoires n’est pas toujours celle que je m’imagine. Ici, j’avais fait l’hypothèse d’une petite romance sans prétention à l’autre bout du monde, j’ai été confrontée à la maladie, la fin de vie et une relation mère/fille difficile et hors de la norme qui est généralement vantée. Ce roman m’a atteint dans les tripes et dans le coeur même si j’aurais désiré davantage de profondeur avec des scènes « plus emblématiques » et plus « révélatrices » du lien mère/fille (lien de rejet ou de rapprochement).
Finalement, je vous l’avoue, mon coeur et mon esprit luttent contre l’opinion d’Emma, obstinés à penser qu’il existe toujours un lien d’amour incommensurable entre une maman et sa fille … qu’il n’est pas possible de rejeter son enfant de bout en bout, toute une vie… qu’il y a forcément un moment où notre corps ou notre cerveau se pervertissent pour porter un intérêt à ce petit être qui sort de vous. Mon évaluation : ♥♥♥ 1/2 ♥
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