Parmi les auteurs de romances, Kerrigan BYRNE est une référence, selon moi. J’ai eu plusieurs coups de coeur pour les histoires de cette écrivaine, telles Le brigand de Ben More (tome 1 de la série Sans foi, ni loi). Aujourd’hui, je tente la série Amitié et le premier tome, L’histoire d’Alexandra.
Le résumé des éditions J’AI LU – 19 août 2020 :
— Voulez-vous m’épouser, Votre Grâce ?
Si Alexandra a le culot de poser cette question, c’est que le duc de Redmayne lui apparaît comme son unique recours. Victime d’un maître chanteur, elle a besoin de la protection d’un riche mari. De plus, le duc ne cache pas le désir qu’elle lui inspire. Mais celui qu’on appelle le Diable de Torcliff est bien effrayant avec ses cicatrices et son physique imposant. Et, lorsqu’il accepte de la mener à l’autel, Alexandra pressent un vertigineux plongeon dans l’inconnu…
Les premières pages sont fortes : ma curiosité est piquée. Le prologue est une mise en bouche bien prometteuse. Le roman m’embarque assez rapidement. J’ai l’impression qu’une certaine intrigue avec chantage et vengeance va être la ligne principale de ce roman.
Il est vrai qu’Alexandra et le Duc de Redmayne combattent des démons jusqu’à l’ultime page de ce roman mais, ce qui domine, est davantage la relation des deux protagonistes. L’histoire avance au rythme de leurs découvertes corporelles, de leur désir, de leur séduction. Ce roman est essentiellement basé sur l’érotisme d’une rencontre avec en toile de fond un passé qui ressurgit et qui menace (vraiment ?) d’entraver le plaisir de ces deux êtres. Un défi gagné d’avance…
Les passages descriptifs de leurs gestes dominent dans tous les chapitres. Leur amour naissant encombre la narration jusqu’à devenir central et essentiel. Cela peut être plaisant au début mais cela me semble insuffisant lorsque je fais le bilan de ma lecture.
Le dénouement est rapide. Les ennemis sont vite mis hors d’état de nuire. J’aurais préféré davantage d’actions et de combats entre les protagonistes et les antagonistes et quelques scènes sensuelles parsemées par-ci, par-là sans qu’elles ne deviennent omniprésentes. Cet équilibre m’aurait davantage satisfaite.
Bilan : Je regrette l’omniprésence de l’amour et des scènes descriptives dans cette romance, très romancée. Au bout d’un moment, je me suis lassée de ces conquêtes et de ces jeux sensuels. Je préfère quand la romance est en second plan.
Mon évaluation : ♥ ♥ ♥
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