Souviens-toi de cette nuit de Lucie CASTEL

Le résumé des éditions HARLEQUIN – 11 juillet 2018 : Tom est un séducteur, et il l’assume. Pour lui, passer la nuit avec une femme ne veut pas dire avoir envie d’apprendre à la connaître. Loin de là. D’ailleurs, c’est à peine s’il retient son prénom. Quel intérêt puisqu’elle aura disparu de sa vie dans quelques jours  ? Ce n’est pas un comportement honorable, mais c’est le sien. Et il continue à faire défiler les conquêtes dans son lit, malgré ce sentiment d’insatisfaction et d’insignifiance qui le submerge chaque matin. Mais ce soir-là, quand il aperçoit Rose, cette silhouette si fragile penchée au-dessus du vide, Tom comprend. Il comprend que l’univers a orchestré chaque instant jusqu’à celui-ci. Jusqu’à cette rencontre qui va bouleverser le cours de sa vie.

Je suis passée à côté de cette nouvelle. Je n’ai pas accrochée à cette double histoire.

Tom, un homme d’affaire, sauve la vie de Rose qui s’apprête à sauter dans le vide. En parallèle, dans un autre lieu et un autre temps, une femme accompagne sa grand-mère sur son lit de mort. Les deux récits finissent par se lier sans que je saisisse finement l’un et l’autre, que je comprenne les liens profonds.

Une petite centaine de pages compose cette nouvelle. Avec une histoire plus dense, peut-être aurais-je abandonné ma lecture…

Les personnages principaux n’ont pas eu d’attrait pour moi. J’ai trouvé Tom trop facilement épris de l’inconnue, Rose. Quant à Rose, je n’ai pas mesuré ses objectifs et ses réelles intentions en cours du roman. Les explications données ne m’ont pas permis de lever les mystères des uns et des autres : peut-être ai-je lu ce récit sans être concentrée, ni assez motivée…

Quelques redondances m’ont apporté de l’ennui : une répétition des mêmes gestes, dans le même lieu, pour un questionnement répétitif de Tom : Rose sera-t-elle présente ? Cela aurait pu apporter du suspense si la fin de la scène avait eu plus d’intensité. Je ne peux pas dire que j’étais éprise et curieuse des péripéties des personnages.

Le côté le plus attractif fut pour moi le Cerbère et ses questions qui révèlent une perception fine de son client (ses clients). L’homme, observateur et attentif, est celui qui m’aura le plus marquée. Il est signifiant et intéressant. J’aurais imaginé un rôle plus important pour cette personnalité atypique.

J’aime beaucoup Lucie CASTEL, l’auteure, malgré mon avis pas très positif, aujourd’hui. J’adore ses romans Chick-lit comme Pas si simple ! ou La guerre des papilles. Par contre, je n’ai pas encore tenté ses autres intrigues sous son nom Oren MILLER, un tout autre genre, davantage polar ou policier : les connaissez-vous ?