Nick ALEXANDER : Quand on n’a que l’amour…

Le résumé des Éditions AMAZON CROSSING :

Catherine était le grand amour de la vie de Sean. À sa disparition, elle lui a laissé une boîte remplie d’enveloppes, contenant chacune une photo et une cassette. Ce sont des messages que Catherine a enregistrés peu avant sa mort : des souvenirs de leur couple mais aussi des pensées et des secrets qu’elle n’avait jamais partagés avec son mari. À mesure que Sean les écoute, il est de plus en plus mal à l’aise : sa femme a beau avoir choisi chacun de ses mots avec amour, ils sont aussi douloureux d’honnêteté – parfois douloureux tout court. De révélation en révélation, les certitudes de Sean vacillent : et s’il se trompait sur leur histoire et ce qu’il pensait être leur passé commun ? Cependant, il ne peut s’empêcher d’espérer que les cassettes lui apporteront enfin la réponse à la question qu’il n’a jamais osé poser. Le destin existe-t-il vraiment ? Et si oui, Catherine et lui étaient-ils faits pour s’aimer ?

J’apprécie les romans de Nick ALEXANDER pour ses personnages torturés que l’on apprend à connaître, pour une narration plus psychologique qu’actionnelle, pour une intrigue atypique. Ses titres cachent des histoires quelque peu difficiles pour ces acteurs.

Dans son nouveau roman, Quand on n’a que l’amour, deux narrateurs se partagent le livre : la voix de la défunte Catherine et celle de son mari survivant, Sean. Tous deux nous livrent leur rencontre, leur amour, leur quotidien. L’intérêt pour le lecteur est de confronter ces deux points de vue pour évaluer cet amour : ont-ils vécu une existence de passion ou une illusion ?

Je m’attendais à une intrigue forte, lourde de secrets et offrant des révélations terribles. A la finale, ce sont deux personnes assez communes qui s’expliquent, l’une par des photographies et des cassettes audio, l’autre en assumant les vérités, les non-dits, le deuil.

J’ai vécu ces récits comme le reflet de vies parsemées d’aléas, de demi-mensonges, d’omissions. Les existences sont toujours et inévitablement constellées de doutes, de questionnements, de peines et de lassitude venant du quotidien… Il y a, bien sûr, des temps forts dans leur vécu mais, aussi, des moments plus insipides. Au bout du compte, ils ont réalisé leur vie ensemble, ce n’est pas pour rien : ils étaient compatibles. Ils possédaient l’amour qui leur correspondait, avec leurs imperfections et leur réalité.

Chaque lecteur se construit son idée de leurs actes et de leurs décisions, s’identifie, valide ou non. Ce roman se veut positif, sans larmoiement, sans pitié, sans regret. C’est une histoire assumée qui interdit, tout compte fait, les jugements extérieurs. L’histoire appartient à ceux qui la vivent.

Mon sentiment général est une bienveillante neutralité par rapport à ce récit. C’est une lecture qui se découvre : elle n’est ni intrigante, ni romantique. Elle est comme un fait, unique et inchangeable.

Je remercie l’auteur, les éditions AmazonCrossing, via le blog NetGalley pour ce service presse.

5 réflexions sur « Nick ALEXANDER : Quand on n’a que l’amour… »

    1. Il est mesuré. Je m’attendais à une révélation sulfureuse. On y retrouve des caractéristiques de toutes vies… Un dilemme aurait pu pimenter ce titre.
      J’attends ton avis avec intérêt.
      Que lis-tu en ce moment ? Je ne sais pas vers quel nouveau livre aller… ou vers quel genre…

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      1. Je verrai ça alors.
        Actuellement je lis La fin de la solitude au format poche dans le cadre du Prix des lecteurs Livre de Poche et une lecture légère et amusante de Kristan Higgins, Amis et rien de plus en ebook.
        En février j’ai aussi prévu de lire 2 autres titres de Netgalley : Si je mens, tu vas en enfer et La prisonnière de la mer.

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