Ceux qui voulaient voir la mer…

Le résumé des éditions CHARLESTON :

Pour des raisons personnelles, Lilou décide de quitter Paris pour Nice avec son fils, Marius. Et en arrivant dans le Sud, elle ne s’attendait pas à s’attacher à Aurore, cette vieille dame qu’elle croise au parc et qui commence à lui raconter sa vie. Chaque jour, Aurore attend le retour de son amoureux, Albert, parti tenter sa chance à New York après la guerre. Mais malgré sa promesse, il n’est jamais revenu… Lilou décide alors de tout faire pour retrouver le grand amour de son amie. Mais à trop vouloir remuer le passé, le présent ne risque-t-il pas de la rattraper ?

Clarisse SABARD est une auteure que je ne connais pas bien : je n’ai lu que La plage de la mariée.

Cette narration ressemble beaucoup à celle que j’ai découverte en premier. L’héroïne quitte son lieu de vie, de Nice pour la Bretagne. Dans Ceux qui voulaient voir la mer, le voyage s’effectue dans le sens inverse : du « nord », Paris, vers le sud, Nice. Dans ces deux cas, les régions sont magnifiques, séduisantes à leur manière.

Lilou a un fils, elle se crée un cercle d’amis, elle replonge dans un passé. Ce n’est pas le sien, c’est celui d’Aurore, une vieille dame qui attend le retour de son amoureux parti aux Etats-Unis il y a plus de 60 ans. Voici donc un contexte romantique qui ne me laisse pas indifférente.

L’atout de ce récit est dans sa chute. Bien sûr je ne vous dévoilerai pas la fin mais je peux affirmer sans spoiler qu’elle est touchante et surprenante. Sans elle, je n’aurais pas autant aimé ce livre. Tout comme Lilou, je suis peinée et désappointée face à la vie, à la vieillesse. J’ai beaucoup aimé Aurore, ses paroles, ses expressions telles que « mon chou », son rapport aux gens (à Mathias, le fils de Lilou et à Lilou elle-même).

Natacha, la voisine, est aussi un personnage que j’ai appréciée. Elle évolue aussi, elle est une figure hostile (dans les premiers chapitres) mais elle est néanmoins attachante.

Une jolie lecture, donc…

Mon évaluation : ♡ ♡ ♡ 1/2 ♡