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TOP TEN TUESDAY : 10 livres avec des couvertures sur lesquelles on trouve la nature

J’aime beaucoup ce thème.

J’avais l’idée de focaliser mon attention sur la nature comme les arbres, la forêt, dans la littérature et surtout dans les romans
Le thème de l’eau (la mer surtout… mais aussi les lacs, les rivières) me plaît aussi beaucoup.

Je sélectionne donc 10 livres que je voudrais lire prochainement avec des couvertures sur lesquelles la nature est présente :

J’ai choisi le thème de la semaine du Top Ten Tuesday sur le blog de That Artsy Reader Girl (initialement créé par The Broke and the Bookish en juin 2010). Merci à l’auteure de ce blog qui nous offre de jolis sujets pour développer notre amour des livres et le partage de nos lectures.

Les arbres et les forêts : 3 romans sélectionnés

L’eau, la mer, les lacs, les rivières : 6 romans sélectionnés et 1 bande dessinée.

Quels livres avez-vous lus ?
Quelles histoires me recommandez-vous ?

Mon calendrier de l’Avent 2023 : numéro 17

Le défi du numéro 17 du calendrier de l’Avent m’embarrasse un peu : je lis essentiellement sur une liseuse. J’ai peu de représentation de l’épaisseur du livre… alors son nombre de pages ? Je n’ai aucune idée de l’élu du jour !

J’ai décidé d’aller sur Livraddict où j’inscris tous les livres que je lis. Je suis allée sur mon profil. J’ai effectué une petite recherche en manipulant les filtres.

Et j’ai trouvé mon plus gros pavé : Dans la forêt des larmes de Glendy VANDERAH.

A demain…

RENTREE LITTERAIRE 2023 : Dans la forêt des larmes de Glendy VANDERAH

Les larmes sont de nouveau au rendez-vous aujourd’hui.
Suite au roman d’Eric LE NABOUR, à l’ombre de nos larmes, que j’ai lu précédemment (et que j’ai grandement adoré), je me lance dans un roman prometteur et très attendu.

Je fête la rentrée littéraire avec l’œuvre de Glendy VANDERAH que je découvre ici.
J’ai des espoirs fous et des envies réelles de retrouver la magie de Là où chantent les écrevisses : ce contexte naturel si bien défini et ces personnages atypiques, rejetés mais tellement captivants. Qu’en est-il ?

Le résumé des éditions CHARLESTON – 29 août 2023 : Du plus loin qu’elle s’en souvienne, Ellis a toujours trouvé refuge dans la Forêt Sauvage : un lieu magique caché derrière le massif de mûres qui borde le terrain des mobil-homes où elle a grandi. Dans cet îlot de verdure, le bruissement des feuillages et le murmure apaisant du ruisseau devenaient ses confidents les jours où sa mère buvait trop.
Aussi est-ce tout naturellement qu’elle se réfugie au milieu des arbres quinze ans plus tard, accompagnée de ses jumeaux de quatre ans et de son bébé, Viola, le jour où elle découvre l’infidélité de son mari. Mais le croassement des corbeaux, l’agitation de ses garçons et son tumulte intérieur lui font commettre l’irréparable. Au moment du départ, elle oublie sur le parking la nacelle où dort sa fille. À son retour, Viola a disparu, comme avalée par la forêt.
Rongée par la culpabilité, Ellis entame un long exil au coeur du bois pour se reconstruire. Car même si elle lui a enlevé son enfant, la nature est le seul remède qu’elle ait jamais connu…

Certains romans et certaines plumes vous apprivoisent au fil de la lecture. A la première page, ce n’est pas forcément gagné. C’est un peu le cas de cette histoire Dans la forêt de larmes de Glendy WANDERAH.

A priori, ce livre a tous les atouts pour me plaire : il possède une jolie couverture, avec une illustration attractive, un résumé prometteur, un titre ensorceleur. Cependant, les premières scènes ont agi sur moi comme un répulsif : qui est cette femme qui oublie son bébé dans la nature et qui abandonne ses deux aînés dans la foulée ?

Si Ellis n’est pas la personne que j’estime au premier regard, elle a su me séduire au fur et à mesure des parties du roman. Et cela n’était pas acquis d’avance ! Son abandon dans la forêt, les expériences qu’elle parcourt ont eu raison de ma première opinion jusqu’à m’émouvoir.

Il y a aussi Raven « la fille du Corbeau » dont on pressent sans se tromper ses origines. Cette gamine élevée en symbiose avec les esprits de la nature et de la terre est une petite personne charmante, pleine de questions et qui évolue dans un cheminement qui est propre à son éducation. J’ai aimé ce point de vue particulier et ce regard différent. Elle a une connexion attachante aux objets, aux espoirs et aux êtres vivants.

Dans ce roman, une chose m’a manqué : une écriture plus dense, davantage descriptive et sensitive. J’ai trouvé que les mots et les phrases étaient simples, là où j’aurais souhaité une certaine poésie. Le style de l’auteure est assez simple et direct. Est-ce parce que sa prose reflète les pensées d’une enfant à certains moments ?

Au bout de l’histoire, j’avoue que les points de vue et la narration m’ont charmée davantage qu’au prime abord. L’intrigue principale s’étoffe au fur et à mesure des pages, la curiosité du dénouement et de la rencontre mère/fille est à la clé. Je me suis passionnée pour ces deux âmes humaines séparées et dont les chemins sont écrits pour se retrouver.

Finalement, Dans la forêt de larmes est passionnant et bouleversant. De mon point de vue, moins intense que des romans que j’ai cités au début de cette chronique. La comparaison et le jugement sont rudes lorsqu’on lit un précédent roman qui nous a bouleversés et complètement conquis par son écriture, dans le fond et la forme.
Ici, dans le roman de Glendy VANDERAH, l’évolution des personnages est tout l’attrait de l’histoire, les épreuves qu’ils vivent. L’aventure et l’incursion dans le monde sauvage, originel, pur de la nature.

C’est un beau roman qui se veut attachant : il réussit sa mission.
Il envoûte, il captive jusqu’à la fin où la destinée des personnages est loin d’être anticipable. L’auteure nous emmène loin… au plus profond des forêts, dans des univers différents, presque atypiques, troquant finalement les larmes contre de beaux sourires apaisés…

Mon évaluation : ♡ ♡ ♡ ♡