La chronique de Bridgerton : Anthony de Julia QUINN

J’ai commencé la Chronique des Bridgerton avant d’avoir entendu parler de la série. J’ai découvert Simon… et j’ai abandonné l’histoire. Etonnant, non ?

Le premier tome ne m’a pas passionnée, il n’était pas à mon goût. La problématique de ce personnage ne m’atteignait pas. Aucune émotion qui m’incitait à poursuivre. Je suspectais une déception à la lecture des premiers chapitres… Plutôt que de perdre mon temps dans une lecture que je ne souhaitais pas, plutôt que d’écrire un avis négatif, j’ai reposé le livre. Je me suis donnée un délai supplémentaire. Plus tard… peut-être. Ce timing-là n’était pas le bon.

Puis est venu le temps de la série. Les éloges pleuvaient. Les images me séduisaient. Je me suis dit : « Pourquoi pas avoir un aperçu de l’histoire grâce au cinéma ? » Ni une, ni deux, j’ai dévoré les épisodes en deux jours.

Cette série m’a subjuguée. Les personnages m’ont émue. Plus les épisodes s’enchaînaient, plus je trouvais la relation Simon Daphné émouvante. L’alternance des scènes était magnifique : le stratagème des mères, la chroniqueuse anonyme, la palette de personnages, les intrigues multiples… Bref, j’ai eu un véritable coup de foudre et COUP DE CŒUR ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ pour ce film ! C’était long et palpitant sans être ennuyeux, c’était romantique et sensuel. Magnifique…

Me voici donc convaincue par la Chronique des Bridgerton version cinéma. Ne pouvais-je pas être ensorcelée par les mots et les phrases de Julia QUINN ? J’ai commencé et terminé le tome 2 (cette fois… allons jusqu’au bout de l’expérience !). C’est donc Anthony qui devait me séduire…

Le résumé des éditions J’AI LU – Collection AVENTURES ET PASSION – 03 février 2016 : Les Bridgerton sont stupéfaits : le vicomte Anthony souhaite se marier ! Et il sait ce qu’il veut : une femme dont il ne risque pas de tomber amoureux, car l’amour est secondaire dans un couple. Edwina Sheffield est la reine de la saison, elle fera donc une parfaite épouse. Sauf que la demoiselle a une sœur dont l’influence est considérable. Or Kate Sheffield oppose son veto. Un débauché comme Anthony n’est pas un parti convenable pour Edwina. Le jeune homme est outré. Lui, le célibataire le plus convoité de Londres, indésirable ? Pour qui donc se prend cette péronnelle, qui ne connaît rien à la vie, pour oser le critiquer ? Il va lui prouver qu’il est irrésistible !

Et bien, non… toujours pas. Cette romance historique n’a pas le goût et la saveur de la mise en images. La série me semble beaucoup plus riche et le scénario mieux construit que celui du livre (au moins celui que j’ai lu). Le mystère autour de Lady Whistledown manque dans le récit, les manipulations des mères sont absentes, je n’ai pas ressentie l’ambiance piquante et amusante de la série. Le film est « multidirectionnel » alors que le récit n’a que deux personnages en point de mire : Anthony et Kate. Bien sûr, l’humour de Julia QUINN est présent, les situations cocasses sont intactes… mais le spectre et les fantômes du passé sont moins intenses (il me manque des émotions et une pointe d’empathie envers le vécu des personnages), trop présents aussi (dans la chute du livre). Les intrigues de la série sont prégnantes et addictives, s’entrecroisent et me tiennent en haleine.

Aujourd’hui, je suis quand même curieuse de connaître le destin d’Eloïse, cette jeune rebelle qui aspire à l’émancipation et à la liberté d’action…

J’aimerais voir évoluer Pénélope et sa langue bien pendue.

Cette équipe de rebelles est intéressante et pimente la vie de cette famille parfaite.

Pénélope séduira-t-elle celui qui hante son coeur ? Eloïse trouvera-t-elle cet amour auquel elle ne croit pas et qui semblerait l’enfermer dans ce qu’elle hait ? J’espère connaître la suite de la série… Je vais jeter un oeil sur le tome qui m’intéresse particulièrement… Et je vais lire vos commentaires pour connaître vos avis et vos ressentis.

Bien livresquement ! A bientôt.

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