J’ai trouvé ce rendez-vous livresque chez My-Book., qui a poursuivi elle-même l’idée créatrice deBettie Rose Books. L’idée est de présenter une ancienne lecture tout en suivant le thème préétabli chaque semaine… que voici :
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes (8 mars), je mets dans ce Throwback Thursday Livresque des femmes à l’honneur et je nomme le roman de Mathieu MENEGAUX (auteur que je n’ai pas eu l’occasion de lire dernièrement) : Femmes en colère : un récit coup de poing qui donne à réfléchir.
Ma sélection pourrait s’arrêter là mais tant de femmes devraient être mises en avant dans cette chronique. Je ne peux me résoudre à un seul et unique choix :
je pense aux femmes battantes et combattantes d’aujourd’hui et d’autrefois :
je ne peux oublier les femmes soignantes et bienveillantes : les dévouées.
J’ai trouvé ce rendez-vous livresque chez My-Book., qui a poursuivi elle-même l’idée créatrice deBettie Rose Books. L’idée est de présenter une ancienne lecture tout en suivant le thème préétabli chaque semaine… que voici :
La plupart des livres que je choisis a des couvertures plutôt claires et gaies. En parcourant mes lectures, les seules qui répondent à ce thème ont un sujet commun. Donc, pour « SOMBRE« , j’ai choisi des histoires sur la deuxième guerre mondiale et quatre facettes d’un même conflit :
La Résistance sous l’occupation allemande en France : Madeleine résistante (Bande dessinée -> j’attends le 3ème tome)
Les camps de concentration et d’extermination : La Sage-femme d’Auschwitz d’Anna STUART. J’ai très envie maintenant de me lancer dans le roman d’Ellie MIDWOOD : La fille qui s’échappa d’Auschwitz.
JOUR 13 Le personnage que je ne voudrais surtout pas croiser
Je suis hantée par la seconde guerre mondiale : lorsque je cauchemarde je suis souvent poursuivie par quelqu’un… On me traque… On me poursuit… On veut me tuer… Qui donc ?
J’ai cherché quel personnage m’horrifie le plus : j’ai pensé à un tueur, un meurtrier, un criminel… Il y a pire monstre ! Il existe un profil plus terrifiant encore : c’est un tueur aveugle qui me tomberait dessus « presque aveuglément » et sans raison…
Celui qui me hante le plus : c’est le haineux, du genre le SS, celui qui agit selon ses préjugés sans chercher à cerner celui/celle qui est en face de lui. Qui tue pour tuer, pour exterminer quel que soit le visage en face de lui.
Je ne voudrais pas rencontrer ces hommes et ces femmes qui ont gardé prisonniers les Juifs, les différents, les enfants, les femmes, les vieillards et les hommes qui n’étaient pas profondément méchants. J’ai nommé un Nazi…
Malgré ces peurs, j’ai adoré La Sage-femme d’Auschwitz d’Anna STUART qui nous transmet autant d’angoisse que l’espoir et l’espérance de la vie envers et contre toute l’adversité et la haine. Je dompte un peu mes terreurs avec ces romans. Ils m’attirent.
Dans cette lignée et ce genre si particulier (terrible aussi), je voudrais lire La fille qui s’échappa d’Auschwitz d’Ellie MIDWOOD. Je suis sûre que le COUP de COEUR est à portée de pages… Peut-être en 2024 ?
Pour la rubrique « Les pieds dans l’eau » du CHALLENGE d’été, j’ai choisi de lire un livre avec une forte tête comme protagoniste, une héroïne qu s’est battue contre l’impensable. Je valide ainsi la sous-catégorie : « Je fais l’étoile ou l’écrevisse« .
Cela paraît ironique au vu de la teneur du roman. La Sage-femme d’Auschwitz d’Anna STUART n’est pas une histoire qui retrace une partie de plaisir, loin de là. Nous sommes loin de l’insouciance, de la paresse estivale, c’est même tout l’opposé. L’horreur la plus noire.
Ce roman historique évoque l’héroïne Stanisława Leszczyńska, née le 8 mai 1896 à Łódź (en Pologne) et morte le 11 mars 1974 dans cette même ville. Ana représente cette femme admirable, une sage-femme polonaise qui, pendant son incarcération au camp de concentration d’Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale, a fait naître plus de 3 000 enfants.
Une histoire tirée de faits réels qui se révèle être un énorme COUP de COEUR pour la qualité du récit, pour le scénario passionnant et bouleversant, pour ces personnages remarquables, pour l’intrigue qui m’a passionnée de bout en bout, pour cette mémoire qui ne peut s’éteindre, pour cette tranche historique qui me perturbe autant qu’elle m’attire.
Le résumé des Editions City – 15 mars 2023 : Lorsqu’elle arrive à Auschwitz, sous un ciel bas et gris, Ana est persuadée qu’elle ne survivra pas à l’enfer du camp. Mais elle possède une compétence que les nazis recherchent : elle est sage-femme. Son travail sera de donner naissance aux enfants des autres prisonnières. Une mission terrible car, dès qu’ils ont poussé leur premier cri, les nouveau-nés sont arrachés à leurs mères et donnés à des familles allemandes. Malgré la détresse de ces femmes à qui on vole leurs bébés, Ana essaie d’apporter un peu de réconfort autour d’elle. Et puis un jour, elle réalise qu’elle peut faire plus. Secrètement, elle commence à tatouer les petits avec les numéros de déportées de leurs mères. Une lueur d’espoir dans ce monde d’une infinie noirceur : et si un jour, après l’horreur de la guerre, grâce à ce petit geste, ces enfants et leurs mères pouvaient se retrouver ?
Cette histoire m’a littéralement transportée dans la terreur. Le résumé nous plonge directement dans les camps d’Auschwitz-Birkenau mais il existe dans ce roman un temps de joie et de bonheur si éphémère, suivi d’un passage dans le ghetto de Lodz puis un terrible passage dans les camps de concentration.
Deux héroïnes s’emparent de la narration : Ester, juive, jeune, infirmière et Ana, la cinquantaine, sage-femme, catholique. Le destin va les lier comme une fille et sa mère, par la force, par amour, par espoir. J’ai suivi leur vie avec avidité, les sentiments et les émotions extrêmes se combattant.
Anna STUART a un véritable talent de conteuse dosant savamment les faits historiques et l’espoir. Certaines scènes sont terribles. J’ai suivi le fil d’Ariane avec l’espérance que la vie serait plus forte, que la haine serait anéantie par la bonté et l’amour. J’ai aimé la force du récit, la conviction que le Bien combat le Mal, que tout n’est jamais perdu totalement.
Ce récit est étrangement horrible et rempli de bonté. Les deux femmes sont admirables, pleines de ressources. Elles forcent le respect.
Le roman est rythmé, endiablé, ne laissant aucun temps de répit. Je l’ai dévoré en deux jours et une nuit. Il est passionnant. L’épilogue ne nous ment pas. Les notes de l’auteure m’emplissent d’admiration pour le travail de recherches. C’est une très belle réussite.
J’aimerais que les œuvres de l’auteure soient traduites en français : j’ai très envie d’entrer dans une de ses autres histoires… Je vous conseille vraiment ce roman.
C’est la deuxième édition d’un challenge que je ne connaissais pas. Or, ce challenge d’été me plait bien : je m’inscris donc.
En fait, c’est simple, il suffit de se rendre sur le blog des Paravers de Millina (cliquez ICI) et de lire toutes les informations… et de profiter des nombreux templates qu’elle met à notre disposition : un GRAND MERCI à elle pour ce beau travail qui embellit nos blogs et nos pages !
Le principe ne change pas. Pour ce challenge, nous avons quatre menus qui sont dans le thème de l’été, bien sûr :
1. Eté ensoleillé 2. Un coup de soleil 3. Les pieds dans l’eau 4. Les feux de forêt
… et quatre ou trois sous-catégories. J’ai choisi un livre pour chacune d’elle. Voici ma liste d’envies :
Je souhaite à toutes celles et tous ceux qui participent un très bon challenge. Je leur souhaite aussi de très belles lectures et nous ferons le bilan fin août 2023 ! A très bientôt.
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