« La guerre gronde en Europe« .
Grace Bennett n’est pas une contemporaine. Ses préoccupations sont pourtant très actuelles. Le lien entre les pays alliés pendant la seconde guerre mondiale et ce que vit l’Urkraine sous le joug de l’armée russe est assez évident. Inconsciemment, je pense que j’ai aimé ce livre, infiniment, pour ce lien ténu.
1939, Londres est bombardée. Chaque jour, une pluie de bombes écrase, démolit, détruit les vies, les bâtiments et l’existence de milliers de familles. C’est le contexte de ce roman, c’est aussi la réalité d’un pays, aujourd’hui. Comment ne pas être touchée par cette histoire ? Elle fait écho à notre actualité.
Dans La librairie des rêves ensevelis, une lueur d’espoirs s’ouvre : Grace passe le seuil d’une librairie, un emploi qui lui permet de survivre matériellement. Ce qu’elle ignore en affrontant l’homme peu avenant qui l’emploie, c’est que ce lieu va nourrir sa pensée, l’ouvrir aux autres et lui faire découvrir des facettes de sa personnalité, altruistes, bienveillantes. Il va lui donner le courage de s’investir dans la sécurité de la population, dans le soutien des siens.
C’est un roman qui résonne de réalisme et en même temps de rêves fous, d’idéaux qui apportent sérénité et paix dans nos âmes torturées. J’ai aimé cette histoire parce qu’elle poursuit ma lecture Farleigh Field. Elle résonne des expériences actuelles, fiction et réalité mises en parallèle. Elle invite à plonger dans le quotidien des habitants bombardés. Elle apporte espoirs, espérances, foi en l’avenir. Je ne peux que conseiller cette lecture.
Mon évaluation : ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ COUP de COEUR pour le lien avec l’actualité, dans un registre romancé, doux et apaisant.
Le résumé des éditions CHARLESTON – 15 février 2022 : Août 1939. La guerre gronde en Europe.
Grace Bennett a toujours voulu s’installer à Londres, mais les portes closes et les lugubres bunkers qu’elle y découvre sont bien loin de ce dont elle rêvait. Et elle, qui n’a jamais été une grande lectrice, ne s’imaginait pas non plus trouver du travail dans la librairie de Primrose Hill.
Quand le Blitz détruit une partie du centre-ville et que des milliers de livres se retrouvent brûlés et ensevelis sous les décombres, la librairie est miraculeusement épargnée.
Au milieu des coupures d’électricité, du son strident des alarmes et du grondement sourd des raids aériens, la littérature sera une source d’espoir pour Grace et pour tous les gens du quartier, car le pouvoir des mots est plus fort que le bruit des bombes.
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